Encore une fois ressourcé d’une belle pause au creux d’un pan de l’histoire japonaise, je repars avec un nouveau compagnon de route depuis Nikko. L’objectif est simple, découvrir des paysages et villages somptueux, tout en se challengeant physiquement dans les hauteurs du pays. Les préfectures de Gunma et de Nagano seront parfaites pour pousser nos limites et admirer un Japon sublime.
Suivez les aventures de la cigogne alsacienne et du Kangourou australien dans cet article :
Avant le départ avec Vincent, on profite de nos derniers bons moments dans cette auberge conviviale de Nikko. Des discussions entre vegans surtout 😛 , mais aussi de musique et autres projets de vie.
On part aussi sur une petite dégustation de Natto acheté la veille. Ce fameux petit déjeuner japonais de graines de soja fermentées agrémentées d’une sorte de moutarde pour donner du goût. Bah franchement pas très bon comme il fallait s’y attendre. La texture est la plus dérangeante avec cette viscosité couplée aux graines molles de la fermentation, meh c’est un bon 3/10 maximum 😀 mais je survis et on sent le côté “sain” de la chose, donc ça va.
On dit au revoir à tous ces gens super sympas et on entame une petite montée avant la descente sur la région de Maebashi. Cette zone est plus ou moins un regroupement de villes qui prolongent l’aire gigantesque de Tokyo jusqu’aux premières montagnes du Nord.
Sur notre parcours, la montée nous emmène dans des zones assez ombragées et humides, c’est comme ça que nos vélos se mettent à patiner et que Vincent chute… Je compatis et heureusement on a un peu de matos pour soigner sa plaie ouverte. On peut donc continuer après quelques minutes de pause pour se remettre de la frayeur.
Les vallées et les barrages offrent de belles vues. On croise aussi un regroupement de libellules qui sont nos amies depuis le début du trip.
On arrive ensemble sur Kiryu (préfecture de Gunma) mais on décide de se séparer. Peu de places sont disponibles dans les hôtels des villes du coin, on réserve donc une chambre unique chacun. Il vise un resto vegan et moi je souhaite goûter la spécialité d’ici, les Himokawa Udon. Les udon, habituellement épaisses et circulaires comme un large spaghetti, celles-ci sont aplaties comme des lasagnes 😛
Mon spot pour les déguster est malheureusement fermé… yes. Je n’abandonne pas et vais au suivant malgré un déluge qui frappe la zone depuis plusieurs minutes. Je vais m’abriter dans l’établissement secondaire… Tout trempé, je me délecte de ces fameux Udon en soupe qui me réchauffent le corps mais aussi le cœur et l’esprit, ça me remotive malgré la pluie et le froid. Avec les tempuras c’est un vrai régal!
Il me reste encore un bon 15 km dans le noir et sous la pluie pour atteindre l’hôtel, quelle angoisse sur ces routes bondées et sans mes lumières… mais j’arrive tant bien que mal.
Je prends un bon petit bain au Onsen de l’hôtel pour me réchauffer et direction immédiate au lit. Je vais faire sécher mes affaires et espérer les retrouver sans humidité demain matin (optimiste le Flo). Bonne nuit.
Jour 23 Isesaki à Takasaki (37 km)
Dans la matinée, je profite rapidement des bains avant de checkout et retrouver Vinc pour d’autres aventures partagées.
On souhaite visiter Takasaki et son temple avec des darumas (moine historique, détourné en objets symboliques pour porter bonheur dans sa réussite). Le temple est super sur tout le complexe avec de beaux jardins et une belle grimpette à pied sur les escaliers. On peut même y sonner une cloche, je vais donc me faire plaisir 😛
J’hésite à acheter une de ces figurines de Daruma mais je préfère économiser de l’espace et du poids pour en trouver une sur Tokyo.
Le temps s’est amélioré pour la matinée, j’ai même pu m’acheter une douceur dans une pâtisserie à la française, Puchiru (avec des traductions parfois hasardeuses dans la boutique 😀 ). C’était délicieux dans tous les cas, je leur pardonne le niveau de traduction.
Pour finir, le déluge revient nous causer du souci… Vincent décide de prendre un chemin et moi un autre en fonction de nos objectifs. Pourtant, on va quand même se diriger vers le même endroit pour demain, Kusatsu Onsen. Cela marquera le VRAI premier challenge en matière de dénivelé positif continu sur une journée. J’ai hâte et peur en même temps. Ce sera un bon entraînement pour les 2 semaines à venir qui vont piquer en terme de montées dans les Alpes japonaises.
Je souhaitais continuer plusieurs kilomètres pour la journée mais la pluie est insoutenable et me force à trouver un abri avant la nuit. Je trouverais mon lieu de camping idéal sous les escaliers d’un pont. J’espère être assez caché pour que personne ne m’embête 😛
Go dodo !
Jour 24 Takasaki à Kusatsu Onsen (51 km)
Mon ptit spot camping à l‘abri de la pluie s’est révélé pratique pour être protégé. Avec le cours d’eau à côté, ça a sa petite ambiance de village japonais tout mignon. Le temps est bien ensoleillé, YOUHOU
Une dame nommée Reiko me fait la discussion avec quelques conseils et indication, c’est adorable. Je baragouine mon japonais et m’en sors comme je peux 😛
Je pars ensuite grimper cette montagne coriace, le début est ok jusqu’à un barrage avec un peu d’animations et des stands de nourriture. Je prends un sandwich au lard et chou puis une glace au maïs, c’est pas mauvais. Je suis complètement repus, la suite sera plus difficile en pleine digestion.
La fin de l’ascension est plus rude et mes jambes me réclament quelques pauses. Dire que le lendemain sera sûrement plus difficile me ravi x)
J’arrive vers 16h sur Kusatsu Onsen, pour une fois pas trop en retard 😛 Je tombe ensuite sur un spectacle de Yumomi avec Vincent qui me rejoint (il est arrivé plus tôt). Une sorte de danse/chorégraphie d’autrefois utilisée pour refroidir l’eau à l’aide de planches de bois. Avec les chants en plus, ça a une vraie petite ambiance sympathique.
Je passe à mon auberge du soir où je rencontre 2 français, Titouan et son ami. Vincent, lui, profite d’une belle nuit en Ryokan, chacun ses plaisirs.
Village à Onsen oblige, il va falloir se ressourcer en trempant son corps tout usé dans la chaleur des thermes. Je pars pour le Ohtaki Onsen. L’établissement est très sympa pour y passer 1-2h avec différents bains intérieurs et extérieurs. Le bonus, c’est le Awase no Yu, un bain en 4 étapes du plus “froid” au plus chaud (ou brûlant). Pour tout vous dire, j’ai à peine pu rester 10 secondes au troisième et le quatrième, j’y ai juste trempé les pieds, c’est absolument démoniaque niveau chaleur PWAH.
Après le repos du guerrier aquatique, je retourne au centre voir le Yubatake de nuit avec les lumières (le cours d’eau aménagé au centre pour admirer le passage de l’eau dans des structures en bois). C’est vraiment sublime, j’adore !
Avant de me coucher, il me faut trouver à manger. Dans ces villes, les restos ferment assez tôt donc je me rabats sur un resto chinois ouvert tard tenu par une famille. Le fils et le père à la cuisine et la maman au service. Un petit fried rice avec du jambon et des nems + saké pour accompagner pour une quinzaine d’euros.
L’appel de la nuit se fait ressentir pour une belle journée pédalage demain.
Jour 25 Kusatsu Onsen à Suzaka (Nagano) (53 km)
Avec Titouan, on se rejoint au Sainokawara Koen (parc avec des Ashiyu, les bains des pieds) et son Onsen. Je compte encore en profiter avant de repartir 😛 Le bain est en plein air avec des arbres autour, l’ambiance y est très agréable. C’est pré-repos du guerrier avant la grimpette spectaculaire du jour.
Je lui dit ciao car il doit choper son bus en express et je rejoins mon ptit Vinc’ pour notre rude ascension du jour à 2000m d’altitude.
Départ 11h, byebye Kusatsu : la montée pique de fou, mais les vues font oublier toutes les douleurs possibles. C’est vraiment grandiose de voir les montagnes du Nord que l’on a pu sillonner les jours auparavant.
Certaines odeurs de soufre nous rappellent bien que le Japon est volcanique et pas de surprise qu’il y ai des villages à onsen dans le coin.
Lorsque l’on atteint le sommet, faute de pouvoir visiter le magnifique lac, on a la chance d’avoir le drone que Vincent transporte avec lui. C’est vraiment dingue, je suis envieux de ne pas pouvoir voir ça de mes propres yeux et de plus près…
On fait encore 2 autres arrêts pour profiter des paysages et se délecter du beau temps et de la fraîcheur des hauteurs comparé à la chaleur plus bas.
Par contre, qui dit montée au sommet, dit aussi descente si l’on veut crêcher dans une auberge en contrebas moins dans le froid.
Et bien, je peux vous dire que cette descente on s’en rappellera tous les deux. De vrais lacets bien pentus, on était bien content d’avoir fait la montée dans l’autre sens. Cependant, cela veut dire que le freinage et le risque de chute sont plus élevés avec des vitesses max atteintes. J’ai réussi à passer les 63 km/h affichés sur mon téléphone, SPEEDY GONZALES. Je dois dire qu’avec les sacoches, je n’étais pas serein. Mes freins non plus, ils semblent s’user à vue d’oeil. Il faudra en racheter une paire avant la prochaine ascension (mon trauma des derniers jours du premier trip en vélo me rappelle qu’il faut rester sérieux avec ça cf Jour 69 Balkans Trips).
Peu importe, on peut dire qu’on a vu un des plus beaux couchers de soleil de notre vie. Les rayons réfléchissants sur la ville de Nagano, les couleurs et la sensation de solitude étaient juste incroyables. Cette descente de près de 1500 m de hauteur en moins d’une heure nous fait aussi nous sentir un peu chamboulé cérébralement. La transition d’altitude pour le cerveau est un peu bizarre à gérer, on décide d’y aller doucement jusqu’à notre auberge à Suzaka.
Le Kura Hostel est super sympa, Yuki la fille qui gère les réservations est super accueillante et nous donne les recommandations culinaires du coin. Et franchement, pour une si petite ville, il y en a pas mal, j’aime beaucoup.
On va au Matsuya pour goûter leur spécialité de Soba super bonne. Vincent demande une sauce sans Bonite (Katsuo Boshi) car c’est du poisson séché, pas pour lui bien sûr. On rentre ensuite repus dans nos futons.
Bilan : les deux derniers jours ont été les plus gros challenges du trip, assumés et conclus avec succès. Ca met en confiance pour la suite car il nous reste au moins une ascension plus compliquée que celle-ci sur notre route. Le mental est au beau fixe et je dois dire que cette semaine est la première où je prends mon pied complet au Japon qu’importe les difficultés. L’adaptation a pris 2-3 semaines mais maintenant tout roule.
Jour 26 Suzaka à Omi (44 km)
Départ de Suzaka dans la matinée pour atteindre Nagano.
Dégustation de différents Oyaki (boulettes farcies, sucrées ou salées), ma préférée étant celle à la Kabocha, le potiron japonais et aussi d’un Tayaki (délice sucré en forme de poisson généralement fourré à la pâte de haricot rouge ou de crème pâtissière).
Visite du temple Zenko-ji, l’attraction principale de Nagano, avec un grand Bouddha dans son bâtiment principal.
La ville est également sympathique avec sa Shotengai mais on y passe peu de temps car on souhaite avancer pour atteindre Matsumoto demain.
On vise donc un camping dans les hauteurs car aucun chemin plat et rapide ne nous amènerait facilement sur Matsumoto (~60km) sans passer par une route interdite aux vélos. La rumeur d’un américain décédé en prenant un tunnel les jours précédents nous a refroidi pour prendre ce genre de risque.
On se mange donc les grosses pentes (15%) des rizières en terrasse. Qu’est ce que ca pique, surtout quand on ne s’y est pas préparé… On arrive en pleine nuit avec des cris bizarres dans la forêt. On commence aussi à crier de peur et on accélère avec les bolides pour nous poser “sereinement”. L’endroit est désert et on ne trouve personne pour nous installer au camping. On fera sans, du coup.
On voit également une sorte de musée de l’aviation autour du lac. Cet endroit a l’air complètement random et inattendu.
Jour 27 Omi à Matsumoto (45 km)
Bingo, aujourd’hui on atteint Matsumoto en 2 heures et on se laisse demain pour se reposer avant notre plus grosse ascension de tout le trip. Nous visons la route publique la plus haute du Japon : la Norikura Skyline !
On visite le fameux château de jour. C’est un des derniers authentiques du pays (pas entièrement reconstruit après une guerre). Tout en noir entouré de douves, ça fait vraiment son effet de château japonais à forte carrure 😀 Au coeur de l’édifice, on peut voir les différentes stratégies de défense utilisées, les armes et armures ou simplement l’architecture entièrement boisée et sombre. C’est très intéressant !
La vue panoramique au sommet permet d’admirer le plateau de la région de Matsumoto entouré de montagnes et ça vaut le coup !
Ensuite, Vincent et moi cherchons à récupérer des disques de frein de rechange en vue de la prochaine ascension (mais surtout descente) si notre grip venait à nous faire défaut. Vinc avec son groupe de freins Shimano (marque japonaise), trouve assez facilement. Moi bien sûr, je n’en ai pas (ce sont des Promax) et c’est plus compliqué. Je me rends dans toute la ville et Vinc retourne dans un magasin rencontré plus tôt dans la matinée. Et par chance, c’est Vincent qui me trouve le bon modèle (d’une autre marque mais c’est compatible : BBB ou Ashmill pour les références), quelle chance ! Je lui en dois bien une !
On se dirige ensuite vers notre hostel tenu par un couple américano-nippon. Ils se sont installés et sont très vélo friendly. On prendra 2 nuits pour notre repos de guerrier.
On visite la ville de nuit, Vinc trouve un spot partiellement végé sympa pour lui, je l’y rejoint et me prends un bon Sanzoku Yaki (poulet frit), une omelette bien dodue et juteuse et un Umeshu (alcool de prune) pour accompagner cela.
Avec l’effort physique et le faible taux d’alcool ingurgité sur les dernières semaines, je sens que n’importe quel verre d’alcool dans ce genre de voyage me monte directement à la tête, c’est plaisant et ça coûte bien moins cher 😛
On part encore voir le château illuminé de nuit. Avec le reflet sur les douves, c’est sublime et poétique, je suis fan !
Puis, direction dodo car l’on souhaite partir tôt prendre le train pour le lac Suwa qui est à côté.
Jour 28 Matsumoto & Suwa Ko Pause
Direction Suwa-ko pour admirer le point de vue du lac en hauteur comme dans le film d’animation Your Name (que j’ai beaucoup aimé et Vincent le connaît aussi donc c’est cool, on a les deux la référence).
On profite d’abord des alentours de la ville en aval avant de monter. Petit bain de pied, discussion avec une chirurgienne et aussi la constataion que le Japon n’est pas toujours 100% propre quand on voit les berges du lac pleines de plastique :’)
Puis, pendant la montée, on est comme des gosses. On met la musique du film et en se prenant au jeu des personnages du film qui se court après et se cherchent 😀 . De l’extérieur, on doit vraiment passer pour des fous zinzins mais on s’en fiche, ça fait du bien un peu de folie partagée dans notre voyage (partiellement) solitaire. On s’imaginerait presque que la météorite du film peut arriver d’une seconde à l’autre (promis no spoil).
Bon c’est pas tout ça mais il faut rentrer pour visiter d’autres choses sur Matsumoto. Je vais au City Museum of Art. Il y a deux expos, une permanente et une qui change régulièrement. Je prends la permanente basée sur l’artiste fofolle et reconnue du coin, Yayoi Kusama. Ayant des hallucinations depuis son enfance, on sent son côté un peu fou dans sa démarche artistique avec pleins de points ou de concepts perturbants pour l’oeil novice que je suis mais ça reste super intéressant. Les jeux de lumières, visuels, de formes sont super sympas et bien sûr, on y trouve son célèbre potiron tâcheté. On dirait le marsupilami, ça me rappelle des souvenirs d’enfance.
L’entrée pour seulement 400 yens (2.5 euros) vaut clairement le coup. L’extérieur est également sympa avec de belles structures réalisées par Kusama.
Je vais ensuite me remplir la panse dans un resto coréen avec une soupe de palourdes et des tteokbokki bien épicés.
Avant de se coucher, on se concerte avec Vinc pour la suite du voyage et faire les courses avant le gros gros challenge du lendemain.
Jour 29 Matsumoto à Norikura (64 km)
Départ vers 8h30 pour la passionnante mais effrayante Norikura Skyline.
J’appréhende et en même temps je me réjouis. Je ne connaissais pas ce lieu avant de rencontrer Vincent mais maintenant, je veux juste réaliser ce challenge d’atteindre une altitude de 2700m à vélo (je n’ai jamais été à ces hauteurs en vélo).
Le début est ok, la montée des premiers 500m de dénivelé se font bien, c’est très progressif. On croise un barrage avec de la boue et des fumerolles qui sont assez surprenant. On croise aussi mon premier macaque japonais, qui se balance sur ses branches et nous surveille. C’est là qu’on aperçoit le sommet à atteindre pour aujourd’hui, on se sent miniscule face à cet obstacle.
La montée commence à piquer plus fort lorsque l’on voit certains arbres prendre les couleurs d’automne, avec les températures plus basses qui indique que l’on prend de l’altitude. Voir de plus en plus de jaune, orange et rouge durant l’ascension était à la fois très plaisant et synonyme de douleur musculaire plus intense, c’est un curieux sentiment de joie et de peine qui m’habite haha, mais on sert les dents!
Vincent garde la pêche avec son esprit constamment positif. #ItsJustAboutGrowth comme il dirait. Moi, en bon francais, je râle un peu plus. Je dois même déchausser pour quelques mètres afin d’éviter les crampes lors d’inclinaisons vraiment importantes. On croise beaucoup et uniquement des cyclistes (ou marcheurs) car la route est fermée aux véhicules motorisés hormis les bus pour les touristes. Certains arrivent pleines balles dans les virages (bus ou cyclistes), ça fait peur parfois. Plusieurs pauses nous sont nécessaires, j’en chie pendant 4h sans déconner.
Lorsque l’on arrive au sommet par contre … MAIS QUEL PIED ! 16h45 on peut profiter à la fois de la lumière du jour et d’un début de coucher de soleil sublime avec une température juste agréable sans trop de vent. Vincent sort le drone et moi je rencontre un garde à l’autre bout. Je me prends une belle frayeur lorsqu’il m’indique qu’ils ferment la route bientôt et que c’est soit on dort ici soit il faut très rapidement redescendre. La peine du jour nous convainc qu’il faut tout faire pour rester dans les hauteurs et admirer le lever de soleil tôt le lendemain.
Les refuges sont pleins mais un japonais cycliste (Tatsuki) qui nous voit dépité, nous conseille son lieu du soir, l’hôtel du sommet. La nuit à 10 000 yens fait un peu mal au porte-monnaie mais on fait avec, ça nous empêche de geler et de devoir stresser pour une autre solution. On mangera nos restes et on remplira nos sacoches de nourriture une fois en bas. Après s’être installé, on part dans un petit onsen bien mérité où l’on profite à trois avant de se coucher à l’heure pour ne pas rater le lever du soleil !
La suite à suivre dans le prochain article sur Gifu et Shiga, les photos du lever seront incroyables alors foncez voir la partie 5 !