Partie 6 Osaka l’électrique et la traditionnelle Nara

by lebaroudeurdelest.com

Après de nombreuses semaines dans les montagnes la nature et les villages, il est temps de retourner à la civilisation et les mégalopoles japonaises tout en faisant une pause avec le vélo, laissé sur Kyoto.

L’heure pour moi de découvrir cette intriguante Osaka mais aussi Nara. J’ai entendu tellement de choses sur le côté peu ordinaire d’Osaka en comparaison des autres villes que je suis très curieux et impatient de la découvrir en détail. Suivez moi pour en découvrir plus de cette ville unique en son genre. 

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Spot camping au matin
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Une aquarelle ce lac, ces nuages et cette barque de pêcheurs

Je pars longer la rive du lac géant Biwa Ko et en voir sa dernière ville : Otsu

Initialement sans grand intérêt, il y a quand même quelques petites choses à voir. 

Le temple Ōmi-jingū avec pleins de petits enfants habillés pour l’occasion est très mignon. Kimono coloré pour les filles, costumes pour les garçons, sûrement pour une célébration d’un événement particulier, on dirait une sorte de petite communion pour tout petit.

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On peut apercevoir 2 petits en habits chics près de l'entrée
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On grimpe au Omi-Jingu

Je pars ensuite visiter un magasin représentant le Otsu-e, l’art d’Otsu. Autrefois petites caricatures/satires ou arts du peuple que certains voyageurs et pèlerins achetaient au marchand sur leur passage. J’achète même quelques cartes postales à envoyer à ma famille. 

Je vois aussi des gens en préparatifs d’un festival. Encore un que je vais louper de peu à cause des dates. 

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Otsu-e sur bois
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On prépare l'engin pour un Matsuri / Festival

Sur le chemin vers Kyoto, deuxième stop du trip pour de l’unagi, le Kaneyo. Par contre, à cette adresse c’est très populaire, il faut y faire la queue. J’ai une pièce fermée par une porte coulissante pour moi tout seul, avec le décor extérieur c’est fameux. La vaisselle sur la table est super jolie, même le porte-baguettes ressemble à une anguille, c’est marrant. Je finis de déguster avant de rejoindre Kyoto.

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La pièce de bandit pour moi tout seul
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Il y a anguille sur table
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Tout est bien pensé et délicieux

Je comprends très vite que mon idée de trouver un parking vélo à la gare est la bonne : Les flics sont en train d’embarquer un vélo garé illégalement, il semblerait que ce soit un vrai problème à Kyoto. Mieux vaut déposer mon engin au parking officiel et payer quelques yens par jour en y laissant mes sacoches sereinement. Ça reviendra même moins cher que de mettre mes sacoches dans des stockages à bagages. J’ai confiance en l’honnêteté des japonais. Peut-être trop qui sait 😛

La gare est très spéciale. Elle est très moderne, ce qui dénote de l’idée que l’on se fait de Kyoto, étant très traditionnelle et vu comme la ville impériale. Je profiterais de cette cité plus tard maintenant go Osaka.

Les policiers qui embarquent un vélo cadenasssé 😛
Sain et sauf l'animal
La gare et sa forme atypique

Le transport en train entre Osaka et Kyoto est incroyable, en 30 min et on y est pour même pas 5 euros. Mon auberge étant un peu à l’écart du centre ville, je prends mon temps pour y passer et m’installer. Je comprends pourquoi c’était une des dernières options peu chères.
Les “lits” / matelas sont séparés entre filles et garçons avec un simple volet en tissu. Je suis mort de rire, mais ça fera l’affaire pour une nuit. Je prendrai autre chose à partir de demain. 

Je vagabonde dans la banlieue autour de l’auberge sans but et un peu fatigué, me disant qu’il faudrait rentrer. Mais je tente un dernier stop au bar Albero. Et quelle surprise ! Lorsque j’ouvre les portes, les japonais du coin sont tout heureux et n’attendaient pas qu’un Gaijin (étranger) pénètre cette antre qui sonne comme un traquenard. 

Et bien ce sera le cas, j’y resterai bien 3h à papoter avec des gens très drôle et très saoul. Le serveur me paie même des verres quand je remarque qu’il a des alcools français comme le pastis. Il m’apprend aussi l’insulte (que je n’utiliserais pas hors de ce bar pour éviter les problèmes) : « Korosu Zo »

Je découvre aussi le signe de fifou d’Osaka : le « bang » en mimant un pistolet sur la tête. On sent de suite qu’on a affaire à d’autres bestioles dans cette ville comparé au reste du pays. La majorité des clients a passé les 30 ans mais une jeune, Konami, me parle de son ami Fumi qui fait des vidéos Youtube en anglais avec des étrangers en voyage au Japon. Il nous rejoint et m’explique son projet. On conclut un accord que je ferais un essai avec lui dans les prochains jours. Il me sert aussi de traducteur pour faciliter la conversation avec mes compagnons du soir. 

Aucun regret de ce stop imprévu sans vrai plan. Je rentre tardivement l’esprit tranquille et convaincu qu’Osaka va me plaire tout du long de mon séjour, je me réjouis des prochains jours et rencontres.

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Curieuse idée de séparer les femmes dans le métro pour avoir la paix des lubriques ?
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Le serveur qui me sert le pastaga

Jour 38 Osaka Pause 1

Ma deuxième journée dans la ville nippone atypique.

Je pars visiter les alentours du château (sans le visiter à l’intérieur car 1h de queue pour un énième château, ça ira). Le jardin autour, la forteresse et la statue de Toyotomi Hideyoshi (un des 3 fondateurs de l’ère du Japon unifié déjà évoqué précédemment) sont très sympas à voir. Hideyoshi a son importance pour la ville car il lui a donné une place centrale avec la construction du château  (reconstruit plusieurs fois à la suite des destructions dans l’Histoire) et l’acquisition d’un pouvoir sur le pays. 

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A la découverte du château et de ses alentours
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Le mastodonte de plus près
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Le petit mais grand dirigeant Toyotomi Hideyoshi

Je traverse ensuite la plus longue Shotengai du Japon : Tenjinbashisuji. 2.6 kilomètres de purs plaisirs gustatifs, vestimentaires et autres. On a l’impression que cette rue commerçante ne s’arrête jamais avec la file de monde et cette allée couverte qui semble infinie. Je prends mes premiers Takoyaki (une des spécialités de la ville) qui sont succulents. J’admire aussi la dextérité de la cuisto qui fait vriller ces petites boules de pâtes enrobant un soyeux morceau de poulpe. Ces boules sont généralement servies avec quelques algues, des flocons de bonite et de la sauce à takoyaki + mayonnaise. Ça bourre mais c’est super bon et bien frais et tout chaud. Avec les temps grisonnant, ça me donne du baume au cœur.

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Un des croisements qui coupe l'allée marchande en deux
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On y est, dans les entrailles du serpent longiligne
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Observation de la culbuteuse cuistot
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Enfin mes boulettes de poulpe !

Après cette petite dégustation, je passe par la zone plus business et riche de la ville. Les tours sont gigantesques et les magasins de luxe défiles. La différence est frappante par rapport au reste de la ville qui est un peu plus mélangé avec l’ancien ou un peu cabossé. La tour Umeda est curieuse avec sa forme atypique, la vue doit être sympa mais je décide de skipper car je ferai un autre gratte ciel plus tard quand le temps sera meilleur.

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Vieillot le pont et son train
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Sous la tour Umeda

Plus loin, je traverse un pont avec une ambiance un peu morne et le train qui le traverse pour atteindre un quartier populaire : Juso. Pas encore rassasié, je goûte les fameux okonomiyaki (autre spécialité d’Osaka). Il y a plusieurs types d’Okonomiyaki mais les deux plus connus sont ceux : 

  • d’Osaka, où la majorité des ingrédients sont mélangés dans une pâte style crêpe/pancake et cuite sur une plaque géante, le teppan.
  • d’Hiroshima, que je découvrirais plus tard, avec les ingrédients cuits sur différentes couches et des nouilles sont ajoutés au plat.

Ici, c’est donc Osaka style et on ne me laisse pas trop prendre ma photo même si j’arrive à en chiper une. C’est excellent et très marrant d’être assis tout autour du cuisto et de manger à même le teppan. J’avais déjà essayé une recette mais c’était très nul, je réessayerais quand je serais à la maison (et voici la recette réalisée à mon retour). 

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Les okonomiyaki en pleine préparation
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Le quartier de Juso et sa rue Sakaemachi

Je retourne m’installer tranquillement à mon nouvel hostel pour les deux prochains jours. Sauf que la courte pause initialement prévue s’étend sur la longueur et j’ai la flemme de sortir au loin. 

J’irais juste rapidement me nourrir dans une sorte d’Izakaya un peu Jazzy chez mon nouvel ami et ancien sumo (@krazykimu5go sur instagram). On communique par le traducteur mais l’échange est très drôle sur ma passion du foot us et de voyage et sur son passé de sumo et son amour de la musique éclectique. Encore une autre preuve que les gens d’Osaka sortent vraiment du moule, même un ex sumo (profession très traditionnelle avec beaucoup de rituels) peut finir tenant d’un bar à musique underground et vouloir sortir en boite reggae haha. Il me recommande son poulet épicé très bon et on échange nos contacts. C’est un des premiers “colosses” que je croise au Japon. Je pense qu’un gros gabarit n’a que deux options dans sa jeunesse au Japon, soit il devient un geek / otaku et reste à la maison, soit il finit rikishi (lutteur sumo). Même si lui et ses acolytes m’offrent la possibilité de sortir avec eux, je sens la fatigue me gagner, je dois donc refuser à contre coeur. 

Go repos du guerrier d’Osaka.

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Miam le bon poulet épicé de l'ami ancien Sumo

Jour 39 Osaka Pause 2

2 jours de pause à la suite, c’est possible ?! Mais quel plaisir ! Même si je ressens toujours de la fatigue… 

Après la visite du Nord de la ville hier, je pars vers l’Ouest en plein dans la baie. Il y a une grande roue et l’aquarium là-bas. Le temps n’est pas beaucoup mieux qu’hier, toujours grisonnant mais la visite de la grande roue valait quand même la peine. On prend de bonnes 10 minutes pour admirer la baie, le parc Universal Studio, la mer intérieure du Japon, les gratte-ciels du centre et les petites montagnes de l’Est et du Sud de la préfecture. C’est un beau petit panorama pour comprendre comment cette ville tentaculaire s’organise. Mon ticket était même réduit grâce à mon pass 1 jour pour le métro d’Osaka. Un petit bon plan sympa quand on connaît ce qui est concerné par la réduc et qu’on va prendre le métro 3-4 fois dans la journée.

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Bâteau d'attraction et Universal Studio derrière
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Partie Sud de la ville avec son méga pont rouge
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L'aquarium en rouge et bleu et une des plus hautes tour de la ville en fond
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Au pied de la Grande roue

Je vais ensuite demander un billet à l’Aquarium… 3h d’attente pour la prochain créneau, j’aurais dû chercher ce billet en premier et faire la roue ensuite, tant pis. Gardez cela en mémoire si vous passez par Osaka. 

Je me balade aux alentours même si ce n’est pas la zone la plus sexy de la ville. Je vais voir le pont géant rouge aperçu depuis la Grande roue et passer autour du musée Glion avec de très belles voitures de collection.

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La zone industrielle proche du pont rouge, on se croirait dans le Nord de l'Angleterre
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Beau Logo sur l'auto

Vient enfin le moment de visiter l’aquarium qui est sympa mais blindé (peut être à cause du mauvais temps aussi). On peut y voir des loutres, macareux, phoques, marsouins, requin baleine, raie manta, poisson lune. Le thème étant de parcourir la faune du cercle du Pacifique, Nord-Sud-Est-Ouest. La visite se termine sur différents types de méduses, c’est mon coup de cœur. Ce qui m’a fait sourire (jaune) étant le message de protection de la nature contre la pollution, mais la dose de peluche Made In Vietnam étaient toujours là pour le business. Les images de l’aquarium parleront mieux que mes mots. 

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Gigantesque le bestiau, quel aspirateur

Le soir commence à pointer le bout de son nez que je suis déjà au centre pour profiter un maximum des zones connues de la ville. D’abord le quartier de Shinsekai (nouveau monde), au sud avec ces néons et un aspect très visuel et lumineux de la ville. Avec la pluie et les reflets sur la route, ça donne tout de suite une superbe ambiance. Les attractions étant de rejoindre la tour Tsutenkaku et de faire sa balade autour pour y voir les devantures exubérantes des restaurants de la zone. Je passe aussi devant un magasin de vestes pour Yanki (les vestes avec broderie dans le dos). Je serais presque tenté d’en prendre une mais ma place dans les bagages risque d’être compromise et ça pique un peu trop le porte monnaie.

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Ruelles illuminées par la tour
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Le déluge sous la tour photogénique
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Content d'être venu de nuit et sous la pluie juste pour cette photo
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Si beau et coloré
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Parfois un peu inquiétant
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Rangée de sumo
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Toujours aussi visuel
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Takkoyaki
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Poulpe et pieuvre Land
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Vestes de Yanki, les loubards japonais
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Celle qui m'a le plus impressionnée (tout comme son prix)

Je continue ensuite sur Dotonbori pour continuer le long du cours d’eau qui constitue le quartier. L’ambiance y est très touristique et bondée, surtout en face du fameux coureur Glico qui est la photo connue du coin.

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Les méandres de Dotonbori
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Le massif Don Quijote
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La très connue pub Glico

Je pars rapidement retrouver mon ami youtubeur Fumi avec qui on a finalement réussi à organiser un RDV pour son idée de vidéo Youtube. Son principe étant de discuter avec des étrangers de passage ou vivants au Japon et de les questionner sur pleins de sujets, dont le plat qu’ils partagent ensemble. Pour nous, ce sera la fondue au bouillon Shabu Shabu au Shabutei Shinsaibashi. C’est bien la bonne occasion pour moi histoire d’apprendre comment manger cela correctement et c’est plus sympa partagé que tout seul devant sa marmite. 

On s’installe tranquillement et la discussion enregistrée se lance. Les questions arrivent, majoritairement sur mon voyage, ma vie, mon opinion et mon intérêt pour le Japon etc… Au début j’étais stressé mais au final ça va, je deviens à l’aise grâce à ses questions pas trop compliquées. J’ai mis mon petit maillot 2 étoiles pour l’occasion haha.

Ensuite vient l’exercice du Shabu Shabu : d’abord on a l’eau bouillante, dans laquelle on peut faire tremper n’importe quel légume, tofu, champignon mis à disposition. Puis, on y trempe ses viandes assez grasses (boeuf ou porc) que l’on laisse que quelques secondes car elles sont très finement coupées. Ce cocktail créé un bouillon très riche en goût que l’on utilise ensuite pour tremper ses nouilles dans un bol mélangé à une autre sauce. Je me sens un peu anti-gaspi. Et tout est délicieux. 

La discussion dure encore un peu après le repas et vient déjà le moment de se dire au revoir.

Qu’importe ce qu’il pourra en tirer, l’expérience était vraiment sympa et pas si terrible niveau stress. En plus, mon repas est offert, que demande le peuple ?

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Morceaux de viande très fins
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Le beau bouillon et ses légumes
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Dernier passage par Dotonbori

Je termine ma soirée dans un bar (Cinquecento) un peu random tenu par un australien vivant à Osaka depuis des années. Des amis à lui, australiens aussi, semblent être des piliers du bar et déjà bien assaisonnés si vous voyez ce que je veux dire.

Ça ne paie pas de mine mais le barman est très sympa, il tient la discute et convie ses amis à échanger avec moi. Ils me donnent leur point de vue sur leurs relations, leurs opinions sur Osaka et la région, qu’ils préfèrent au reste du Japon. Ce genre de discussion peuvent parfois être les plus enrichissantes donc je continue un bon moment avant bien sûr que mon corps me rappelle que quelques verres suffisent pour affaiblir la bête et je dois donc me coucher pour une belle journée qui m’attend demain.

Jour 40 Osaka/Nara Pause 3

Je me réveille tôt pour choper un train vers Nara, mais je suis éclaté 😀 mon physique n’a pas l’air de souhaiter récupérer. 

Un trajet à moins de 1000 yens (3-4 euros) pour connecter Osaka à Nara, c’est vraiment une pépite ces transports pas chers. 

Arrivé sur la ville traditionnelle du coin, je passe directement prendre mon petit-déjeuner dans une boulangerie. Bien à la franchouillarde avec des petits folies très rigolotes de mon point de vue comme le Kouign Amann revisité à la crème brûlée 😛 Je prends une belle douceur au potiron qui est super bonne, je déguste.

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La boulangerie avec un Kouign Amann à la crème brulée, No LIMIT
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Miam le potiron sucré
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J'aime bien ces statuettes

Au début de ma visite de la ville, j’aime bien sans pour autant être subjugué. Le parc à shika (cervidés du Japon) est trop touristique et le comportement des animaux s’en ressent, ils souhaitent juste avoir à manger et s’approchent pour mendier qu’importe si on a quelque chose ou non. Leur aspect sauvage est complètement inhibé par un comportement bien plus humain. 

Je continue vers le sanctuaire Kasuga Taisha qui, pour le coup, est vraiment sympa. Surtout lorsque les shikas passent au travers et font leur bruits, là ça commence à avoir du charme, le côté mystique du lieu avec les bêtes qui vadrouillent fait son effet. Le lieu est très spirituel logé dans une sorte de parc/forêt. J’y croise même un bébé shika tout mignon. Le ptit Bambi à croquer.

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Ils sont tranquilles pour une fois 😛
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Kasuga Taisha et lanternes
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Avec le pote qui mendie
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L'arbre tortueux
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L'allée aux lanternes dorées
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ROOOOH le tout mimi

Je grimpe ensuite le mont Wakakusa. Il offre une belle vue sur la région et surtout la ville pour un peu moins d’une heure de marche jusqu’au sommet. Et ici les shikas sont encore mieux, vraiment pas effrontés, ils font leur vie, demandent 1-2 fois à manger et repartent tranquillement. Je préfère cette ambiance ici avec eux. Ce qui est très drôle, c’est que je recroise le Suisse rencontré à GIfu (cf Jour 36). On discute rapidement et je le laisse poursuivre sa route vers Kyushu.

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Le ptit cucu du shika et la ville en contrebas
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Le coquin au repos

La poursuite de ma visite se fait vers le temple Todai-Ji. C’est sans doute l’attraction principale de la ville. A l’intérieur, le Daibutsu est colossal et ça vaut vraiment le coup de voir le bâtiment et ses décorations. C’est assez rigolo de voir de nombreux groupes d’enfants en sorties scolaires avec leurs chapeaux de couleur pour ne pas les perdre de vue.

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Ce genre de vasque-lustre
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Todai-Ji
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Avec cet angle il rend plus grand
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Le gros Daibutsu

Pour terminer mon court séjour sur Nara (comme Shikamaru dans Naruto, aïe la référence. C’est pour ça que sa famille a des liens avec les shikas dans le manga), je prends le bus vers un petit temple au Nord, le Hannya-Ji. Je souhaitais encore admirer les derniers cosmos avant la fin de la saison. Si j’étais passé par là quelques semaines plus tôt, j’aurais pu en voir bien plus mais c’est le jeu. C’est très à l’écart mais tout de même mignon et bucolique comme fin de visite. 

J’y apprécie mes derniers instants sur Nara et me remémore le chemin parcourut jusqu’ici. Je suis très content de tout ce que j’ai pu voir et admirer, j’en ai de la chance de pouvoir me permettre ça.

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Les cosmos apprécient le retour du soleil autant que moi

Au retour sur Osaka, mon physique est toujours somnolant et je ne m’autoriserais pas d’autres sorties surprises en ville. Je goûte donc le “khinkali” japonais : le Butaman. Sorte de brioche fourrée (ici à la viande de porc) que plusieurs franchises vendent au centre ville. Puis, je vais juste m’effondrer au lit dans mon dernier hostel de la ville. Je finirais de visiter le Sud de la ville demain matin. 

Par souci de structure des articles, j’ai décidé d’ajouter le jour suivant pour la région de Kyoto vu que la majorité de la journée traitera de mon arrivée là-bas. On se revoit donc pour la partie 7 toujours sur Osaka.

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Jolie bouche d'égoût
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Poulpe Land 2
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Ptite pub pour contraception sur les toits des immeubles

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