On reset tout et on espère que ça va démarrer fort. Je passe au cabossé quartier juif qui a un super charme. Nombres de restaurants, bars ou autres boutiques sont disponibles ici, de jour comme de nuit, ça vaut le coup 🙂
Ensuite, direction le Parlement pour visiter l’intérieur. Sur le chemin, je passe à une super boulangerie, Artizan qui a pleins de bonnes choses à offrir. De belles viennoiseries parfois traditionelles parfois plus originales, on peut toujours y trouver son compte !
Arrivé au Parlement, je passe l’étape du thermomètre pour entrer, yes ! J’obtiens pleins d’anecdotes grâce à cette visite. D’abord avec l’histoire du pays dans une salle où l’on visite soi-même, puis un passsage dans les pièces maîtresses du bâtiment avec un guide.
Interlude Historique de la Hongrie et du Parlement
Hongrie :
La conquête du territoire en 896, en particulier la partie plaine de la Hongrie, s’est faite sous le règne des conquérants d’Arpad et ses tribus associées (que l’on voit imposant au centre de la place des héros de la ville un peu à l’écart : Hősök tere).
Puis, 2 siècles après, le premier roi de Hongrie catholique arrive, qui n’est autre que Saint – Étienne (Istvan), le nom donné à la cathédrale dominante du côté de Pest.
Après le Moyen-Age et la reconquête du territoire des Turcs qui étaient installé depuis un certain temps, il y a la constitution d’Etats généraux où la Diet se réunissait sur Pozsony (l’actuelle Bratislava que les hongrois appellent toujours par le nom hongrois). Grâce à Marie-Thérèse, ils obtiennent plusieurs droits malgré le pouvoir plus du côté autrichien et acquièrent une certaine autonomie. Sous Franz Joseph (petit-fils de Marie-Thérèse) et Sissi au 19ème siècle, ils ont également beaucoup de privilèges, c’est pourquoi ils les aiment bien dans l’Histoire.
Après la défaite de la Première Guerre mondiale et le traité de Trianon, cela marque la réduction et la perte de beaucoup de pouvoir de la Hongrie sur tous ses voisins (⅔ de territoire réduit et la population qui reste, vivant à l’étranger). Comme pour l’Allemagne, un sentiment de revanche naît et donc la montée de l’extrême droite et des croix fléchées (partenaires majoritaires des nazis pendant la 2ème guerre mondiale) se met en place. Un symbole et souvenir de cette époque macabres sont les chaussures en bronze près du Parlement le long du Danube commémorant l’exaction de juifs jetés dans le Danube.
S’ensuit la domination du pays par le bloc de l’Est et le Pacte de Varsovie. Une époque que beaucoup souhaitent oublier mais certains en gardent une certaine nostalgie. En 1990, c’est la fin et le président de l’époque fait le serment de la démocratie. La ville de Sopron à la frontière avec l’Autriche est la première à autoriser un passage de l’Est vers l’Ouest (plusieurs allemands iront traverser les frontières pour atteindre ce point organisé et planifié des mois en avance).
Le Parlement :
La construction démarra en 1892 sous la direction de Imre Steindl, et devait finir en 1896 pour les 1000 ans du pays de la conquête d’Arpad. Mais cela prendra 9 ans de plus, dommage. Pourtant, ils vont au moins mettre l’année 96 comme règle de hauteur en mètres pour le Parlement et la cathédrale Saint-Etienne et faire en sorte que du côté de Pest aucun bâtiment ne dépasse cette hauteur (pas de haut building donc). Le parlement n’est fait que de matériaux de Hongrie (de l’époque avant Trianon bien sûr).
Sous la grande coupole que tout le monde connaît de l’extérieur, il y a les statues de tous les membres importants de la royauté / gouvernance hongroise (Arpad, Etienne, Matthias, Marie-Thérèse etc…) et au centre, la couronne protégée par une cloche ultra sécurisée qu’on ne peut prendre en photo. Elle est dans un état nickel car elle n’a été portée qu’aux couronnements puis rangée en sécurité sous la monarchie. Elle est en or pur et la croix est décalée depuis un moment, ils n’osent pas la toucher de peur de la casser. Plusieurs motifs sont d’une époque ultérieure à celle du premier roi catholique Etienne, c’est pourquoi les historiens pensent qu’elle est plus récente que son règne.
Dans une autre pièce, les différents corps de métiers sont représentés par des statues en porcelaine (de Pécs, grâce à Zsolnay si vous suivez, cf Jour 46), l’idée étant de rappeler aux parlementaires qui ils représentent (j’apprécie le concept mais pas sûr que ce soit d’actualité). On a aussi un passage rapide pour voir la vraie pièce du Parlement et être proche du siège où loge le président (qui n’a peu / pas de pouvoir sur le Premier ministre).
Après cette visite enrichissante, je suis crevé. Les Beaux Arts je ferais demain. Je vais encore faire une petite balade mais la maladie rôde toujours. Ça tombe bien, je ne suis pas trop frustré car la nouvelle loi passée cette semaine fait fermer les bars à 23h, je ne rate donc pas grand grand chose.
En rentrant, je rencontre un charmant irlandais à l’auberge, Cormac, qui fait du Workaway (du travail en échange d’un peu d’argent ou au moins nourri logé blanchi). On parle vélo, foot et surtout rugby pour se chamailler un peu. Il a aidé dans une ferme d’américains aux alentours de Szeged (Sud Est du pays), ça pourrait être une chose à tenter un jour.
Jour 51 Budapest Pause 3
Aujourd’hui les Beaux Arts, la place des héros aka Hősök tere sur Pest et conclure sur les bains Rudas du côté de Buda.
J’admire tout d’abord la place comme à mon habitude. On est accueilli par Arpad et sa clique (les fondateurs de la civilisation hongroise) au centre, les deux musées se faisant face (Beaux arts vs Arts contemporains du 19ème) et en fond l’allégorie de la victoire et les précédents rois de Hongrie en statue. L’environnement autour y est très reposant avec le château qui ressemble à Poudlard et les petites étendues d’eau qui ont un super charme dans le coin.
Il est temps de rejoindre les Beaux-Arts avant que ma maladie me rappelle que j’ai d’autres soucis à traiter 😀 (pas besoin de trop de description haha).
La visite consiste à passer les différents courants historiques sur l’Art, de l’Antiquité au Moyen-Age jusqu’à la Renaissance. Les différentes sections sont toutes plus intéressantes les unes que les autres mais celle qui aura attirée mon attention, c’est la petite section temporaire sur le courant d’Albrecht Dürer dans le Saint-Empire. Cette époque où, les représentations très crues de la Renaissance allemande apparaissent. L’exposition consiste en des croquis des artistes liés à son style, des gravures etc… J’ai beaucoup aimé. L’époque d’Albrecht Dürer est aussi caractérisée par le fait que Prague était la capitale de l’Empire à cette époque et non pas Vienne (sous Rudolf II).
Après cet enrichissement cumturel, je m’envole vers les bains de Rudas pour me relaxer. La petite vue sur le Danube en rooftop/terrasse dans le jacuzzi était vraiment très quali. Je recommande tous les bains même si il faut faire attention aux prix en fonction des jours de la semaine.
La nuit tombe, je me cherche le spot fast food proche du quartier juif (plusieurs choix de food truck s’offrent à vous) et un bar qui a un petit concert improvisé de style Rockabilly (le chanteur jouait de sa guitare sur les tables et n’était pas loin de se péter la figure).
Mon physique n’est toujours pas à 100%, j’espère tout de même que ça ira mieux demain pour mon départ de la capitale magyare.
Jour 52 Budapest à Leányfalu (33 km)
Je me prends d’abord un super brunch A la maison, puis, visite de Buda le matin.
La ville étant coupée par le Danube, la rive Ouest (gauche) c’est Buda avec le château, zone plus huppée par le passé et la rive Est (droite) c’est Pest, plus populaire (un peu comme à Prague, si on y réfléchit).
Cette colline avec le château est vraiment super belle. J’y prends le funiculaire pour atteindre le château car la flemme de grimper… Je vais visiter le bastion des pêcheurs très connu, c’est gratuit hors saison, j’ai de la chance. L’église Saint Matthias y est toujours aussi belle avec ses tuiles colorées qui forment de beaux motifs typiques des austro-hongrois.
Je rentre à l’hôtel pour ne partir qu’à 16h. Je rejoins l’Eurovélo 6 jusque Leányfalu au soir.
C’est maintenant qu’un des meilleurs moments du voyage va se réaliser sous mes yeux sans aucune planification (pas de photos parcoontre :/ ). Je suis en retard pour trouver un spot camping avant la nuit. Je veux me dépêcher et peut-être manger une boîte dans ma tente, quand soudain je vois un spot hot dog le long du Danube qui m’attire l’œil, je me dis aller on fera avec ça. Je me pose tranquillement quand un Monsieur, Roland, bien imbibé de douceurs d’éthanol hongroises me raconte sa vie et me questionne sur le voyage. En expliquant ma situation, il me dit que avec sa femme actrice, ils sont déjà allé sur Paris, également qu’il connait bien Bâle (ville la plus proche de chez moi) car il est batteur et qu’il y a un super magasin là bas.
Il va ensuite aux WC et c’est là que un certain Ákos m’interpelle, me dit de venir à sa table et m’offre un shot de leur fameux alcool, l’Unicum. On ne parle même pas une minute qu’il me demande si je souhaite rester dormir chez lui (si sa copine accepte :P). Mes yeux s’écarquillent et s’émerveillent, je ne pensais plus l’invitation à dormir chez l’habitant possible et là quelqu’un apparaît juste comme ça après mes jours pénibles de maladie (ça va juste mieux depuis aujourd’hui). J’accepte dans la foulée et passe une fantastique soirée avec lui et sa copine Katarina (Kata en raccourci). Par contre, il vit dans les hauteurs, la route pour pousser le vélo sur les pavés n’était pas la plus aisée, on s’échange donc la corvée de pousser la bête.
On se pose chez eux, Ákos m’explique que l’endroit où je pose mon vélo c’est là où ils font leur tue-cochon annuelle et qu’on va goûter de la saucisse faite à partir de celui-ci. C’est un peu glauque mais très intéressant 🙂
On se siphonne aussi une bouteille de rouge (Cabernet Franc) et un rosé, parce que pourquoi pas dira t-on. On parle histoire de la Hongrie ou même de musique française qu’ils apprécient. Ils font une bien belle paire à mes yeux 🙂
Ákos est développeur mais a appris l’événementiel dans le théâtre (choix de carrière financier, le code rapporte mieux que la scène haha). Il est également fan de Serie A (championnat de foot italien), en particulier la Roma et il pense que tout le monde devrait détester la Lazio 😛 Kata a un très bel accent français et connaît Manau et Louise Attaque, ça me fait sourire ce genre de références inattendues, sorties de nulle part. On goûte les petites saucisses, fromages et autres délices qui sont très goûtus.
J’apprécie du fond du cœur ce moment qui me confirme ce pourquoi j’ai démarré ce voyage. L’échange avec de vrais gens de différentes cultures où l’on ressent ces différences mais aussi les ressemblances entre nous, ce qui nous distance et ce qui nous connecte. J’en ai presque une larmichette, à l’écriture de ces mots. Un sentiment de bien-être m’envahit en écrivant ces mots, c’est génial. La sensation d’être intouchable et de ne rien avoir à craindre, difficile à décrire.
Il est pourtant temps d’aller se reposer, la baraque dans les hauteurs est vraiment super sympa. Il va faire bon de dormir sur ce superbe canapé lit de qualité, la tente ce sera pour demain donc. Je redoute juste la belle descente de cette abrupte côte pour demain.
Jour 53 Leányfalu à Győr (116 km)
Réveil à la cool, on partage une omelette avec Ákos qui travaille en home office. Il a des petites réunions et moi je finis mon petit-déj et prépare mon départ (avec comme toujours le petit message de départ donné en cachette).
Départ 11h15 vers Visegrad et sa forteresse nichée sur les hauteurs du Danube puis la Slovaquie et direction Győr. Je pars l’esprit léger, j’ai l’impression que presque tous les objectifs de mon voyage ont été cochés.
La montée vers la forteresse me ramène sur terre car très coriace pour les quadri. Très sympathique visite, construite au 10ème siècle déjà, elle a été agrandi jusqu’au règne de Matthias au 15ème siècle, beau point de vue sur les alentours.
Je retourne dans la ville sur les rives du Danube avec un bon repas et dessert. Mais la pluie commence à vraiment s’intensifier, on sent qu’on rentre dans l’automne fin septembre évidemment.
La douche étant prise, j’arrive sur Esztergom et la frontière slovaque. La douanière est d’abord réticente mais me laisse passer en me faisant jurer que je ne repasse pas ici. Je lui dit bien sûr que non, mon objectif est ailleurs et je vais tracer.
Je trace le long du Danube mais ne profite pas vraiment de la région slovaque pour l’instant. A part remarquer que le Sud est aussi plat que la Hongrie (alors qu’une majorité du pays devrait être parsemé de montagnes), je n’y fais que peu attention.
Je veux bombarder et repasser en Hongrie pour atteindre les alentours de Győr. Là, c’est plus compliqué pour passer la frontière que plus tôt dans l’après-midi, un pont de Komarom / Komarno m’est interdit de passage. J’essaie donc la frontière suivante qui marche sans souci. C’est assez au petit bonheur la chance ces histoires de règles Covid pour traverser on dirait.
Je pose rapidement la tente sur un chemin de forêt non pratiqué. Le temps de chauffer mon repas que la pluie est de retour, il est vraiment temps que je dorme pour profiter demain si le temps le permet.
Jour 54 Győr à Šamorín (SK) (98 km)
Réveil tôt 7h30 pour viser Győr à temps et espérer arriver sur Bratislava dans la soirée. Le chemin est assez pourri, les routes peu praticables, l’Eurovélo mal indiquée et l’appli Komoot qui m’envoie sur des routes nationales bien désagréables. Bref, j’arrive un peu frustré sur Győr. J’y prends le repas et passe rapidement à une boulangerie. La ville est sympa mais rien d’incroyable non plus. Je termine toutes mes liquidités en Forint pour ne garder que quelques pièces en souvenir.
Je passe ensuite la frontière une dernière fois pour longer le Danube et … quel plaisir … NON ! Le vent de face est immonde, je fournis le même effort pour faire du 15km/h sur cette portion que quand je pédale à 23-25km/h en temps normal. Cela dure 3h, je décide de faire plusieurs pauses et d’essayer de suivre d’autres chemins potentiellement moins affectés par le vent mais rien y fait, c’est inévitable. Je ne peux donc pas respecter mon programme avec la nuit qui tombe à 35 kilomètres de Bratislava.
Je poserais donc la tente quelque part en aval du Danube. Je passe d’abord à travers Šamorín et son village olympique avec semblerait-il de belles infrastructures pour les athlètes, ça a l’air vachement cool. Un monsieur me guide pour sortir du complexe facilement et poser ma tente sur la rive du fleuve. Je vais donc avoir une vue matinale sur le beau Danube bleu (pas du tout c’est tout kaki / brun / vert avec ces pluies diluviennes). Allez ciao à demain.
Jour 55 Šamorín à Bratislava (25 km)
Bon, je vais enfin arriver sur cette satanée Bratislava. Je pars pour la capitale slovaque à 9h30. Le vent n’arrête pas, mon rythme est toujours lent et je m’exaspère mentalement, c’est vraiment un des challenges du cyclotouriste quand les conditions sont contre soi (temps/vent, type de terrain et les montées, ça forge un mental ou pas). J’ai même quelques excès de colère avec des cris pour relâcher la pression, pas sûr que ce soit productif mais c’est ma manière de gérer ça.
J’arrive difficilement dans la ville et on voit qu’on est clairement de retour dans l’UE avec l’Euro. Les prix sont un peu moins accueillants que dans mes 4 pays précédents (et les pays germaniques suivants n’iront pas en s’arrangeant).
La toute récente capitale a un réel charme, le château haut perché étant son symbole (réaménagé dans un style baroque / rococo par Marie-Thérèse, la dame en a fait des choses dis donc). On voit que l’architecture est comme les villes de Hongrie, pas surprenant sachant que Bratislava (ancienne Pozsony) était la capitale des hongrois pour un temps. Mon ressenti est de la comparer à Bâle (en un chouïa moins riche bien sûr), une ville à taille humaine à la triple frontière marquée par un grand fleuve et un petit centre ville mignon avec une belle ambiance tranquille mais chaleureuse.
Je vais ensuite m’installer à l’auberge (Urban Elephant) et profiter de leur repas végé à 5 euros. On est le dernier jour de Septembre, ils en profitent pour organiser un dernier Pub Crawl avant que la règle de fermeture des bars ne fasse passer le couvre feu de minuit à 22h à partir du lendemain.
Je rencontre plusieurs énergumènes intéressants, un Magnus islandais interessé par le français, une Carole, française qui travaille à l’auberge qui semble un peu paumée, mais surtout Arber, un italo-albanais de Bologne, futur médecin. Porté bien à gauche politiquement, on aborde plusieurs sujets tendus avec le communisme, l’Otan et le Kosovo. La discussion en anglais étant entourée de bruit et d’alcools, je dois concéder que je ne me rappelle plus bien des détails et des informations croustillantes des sujets abordés. On prend des gintos et on finit dans l’auberge partenaire, le Wild Elephant (comme son nom l’indique, un peu plus sauvage) avec un bar et des jeux inattendus. Je m’affale dans le canapé et me rend compte qu’il faut quand même encore aller sur Vienne demain, il va falloir se coucher à mon hostel pas très loin maintenant (à 1-2h du matin).
Jour 56 Bratislava à Vienne (AT) (65 km)
Avant le départ, je visite encore rapido l’église bleue de la ville, un peu cachée, elle est super chouette. Un style très atypique qu’on ne voit pas souvent, on dirait presque que Gaudi aurait pu passer par là, une sorte d’art nouveau un peu spécial. Le temps se rafraîchissant je vais au Décathlon trouver des gants et un cuissard long pour protéger les mains et les mollets du froid à venir.
Départ 12h après une pizza à la pizzeria Hamšik (LOL comme le footballeur slovaque jouant à Naples) c’était ok mais sans plus.
Arrivée sur Vienne à 18h, le chemin était sympa avec une ville possédant un château perché et suivre le Danube était agréable cette fois-ci.
A l’auberge, je rencontre un allemand de Francfort en voyage à 19 ans, il est très courageux en solo comme ça aussi jeune, mais c’est la possibilité des allemands avec leur année sabbatique assez commune avant de démarrer les études supérieures. Puis, je croise Marco qui vise Istanbul en vélo. On voit directement la différence d’inquiétudes sur les affaires, depuis 2 mois j’ai appris à être moins regardant, lui est bien plus consciencieux et sur ses gardes pour bien tout sécuriser, c’est marrant à constater.
Pour terminer ma soirée, je me fais une petite sortie dîner et bar mais rien de fou. Je veux visiter la ville tranquillement demain. L’aventure viennoise et autrichienne sera pour la semaine prochaine.