Visite matinale de Salzbourg. Le château sur les hauteurs lui donne un vrai petit charme. Je skippe la visite intérieure mais me fait une belle marche sur les hauteurs à côté du château, ce qui est très bien pour mon timing. La grande église proche du rocher de la ville est aussi majestueuse avec un dôme envoûtant. C’est également la ville à visiter si l’on veut retracer les premiers pas de Mozart avec sa maison, son musée et sa statue.
Je déguste une Sachertorte proche de la maison de naissance du Amadeus justement. Avant de quitter l’Autriche, je pense avoir fait presque toutes les spécialités disponibles du pays 🙂 !
Mon vélo et moi nous nous dirigeons donc à présent vers la Bavière et espèrons apercevoir un super automne bavarois avec de belles couleurs orangées. Je croise les doigts.
Je ne me rends même pas compte d’avoir traversé la frontière, ça change des frontières précédentes, vive Schengen pour le coup. La suite de la route est particulière, je vois les beaux reliefs autour de moi mais mon chemin se fait entièrement sur du plat, je ne me plains évidemment pas, je sais que les 2-3 prochains jours ne seront pas du même acabit.
J’arrive sur le lac de Herrenchiemsee mais suis bien évidemment trop tard pour faire une visite de l’île au milieu avec le château. Je ferais ça demain au plus tôt. Par contre, je me fais une nuit de seigneur en plantant ma tente sur la plage du lac avec un superbe coucher et lever de soleil, le seul inconvénient sera le sable du lendemain pour débarrasser la tente haha.
Jour 65 Herrenchiemsee à Hausham (70 km)
Je veux attraper le bateau de 9h donc réveil tôt, je suis quand même en retard et doit aller au plus vite.
J’arrive au port mais je passerais 4h sur l’île tout de même et ne démarrerais que très tard (14h45) la poursuite du voyage. Le voyage en bateau de 8 euros et la visite du château à 9 euros sont surprenamment abordables. Les îles sont très belles avec de beaux jardins, de belles fontaines, très ressemblant à des châteaux à la française. Vous comprendrez par la suite.
Interlude Bavière et Château de Herrenchiemsee
La visite commence et on se fait enchainer de luxe et de folie des grandeurs.
Le château est construit sous Louis II de Bavière pour 16 millions de Goldmarks, ce qui en fait plus cher que les deux autres châteaux construits sous son règne réunis. L’homme est un fan des Bourbons et surtout des Louis (en particulier Louis XIV bien sûr), ce pourquoi il crée ces édifices impressionnants à inspiration Versailles. On voit le Lys partout à l’intérieur et des tableaux des monarques français. Louis XIV a même sa statue sur un cheval.
La première pièce que l’on visite est l’entrée des escaliers d’un côté, l’escalier est entièrement en marbre, le reste des murs sont faux car cela coûterait bien trop cher. La sortie, elle, qui devait sûrement ressembler à l’autre côté est entièrement en brique car la construction ne s’est pas finie sans budget, vous saurez bientôt pourquoi.
On ne peut prendre de photos mais le mobilier en bois rare et couvert parfois de feuilles d’or fait en sorte que chaque pièce est luxuriante. Louis II voulait entièrement copier Versailles mais après sa mort plusieurs installations ont été supprimées car trop chères en entretien.
Dans la salle oeil de bœuf, on utilise le jeu de miroirs pour agrandir la pièce. Il y a en tout 50 lustres dans tout le château et l’entreprise qui les aurait fabriqués existerait toujours. Sur les 60 millions de Goldmark de coût, il y a la pièce (chambre à coucher) la plus chère du bâtiment qui en vaut 5. Le doré est absolument partout et au final cela ne représente “que” 5 kilos d’or car seules les feuilles sont utilisées pour recouvrir les parties de la pièce. Elle n’a pourtant jamais été utilisée pour y dormir et l’autre chambre à coucher uniquement 10 fois. Il a fallu 7 ans pour terminer cette pièce.
La salle des glaces suivante fait presque 1000m², 13 mètres de haut et plus de 2200 bougies à allumer, ce qui prenait 30 min à tout le personnel nécessaire. Il peut encore y avoir des concerts de classique ici mais plus qu’avec des fausses bougies, ce serait trop long, coûteux et dangereux à conserver.
Les dernières pièces sont plus consacrées à Louis XV, sans doute parce que les deux souverains partageaient une passion pour la chasse. Dans une des pièces, la folie n’a pas de limite, sous le lustre en porcelaine, un ascenseur pour apporter le repas avec un mécanisme de dingue.
Le musée sur la vie de Louis II est aussi intéressant. On comprend la folie du personnage, malgré les caisses de l’Etat consumées par ses projets, il aurait souhaité un 4ème château à bâtir. Les rumeurs seraient qu’il est décédé de noyade dans le lac entourant Herrenchiemsee et qu’on l’aurait plus ou moins poussé à ne pas survivre. Peut être que Otto Von Bismarck aurait une réponse claire à nous donner 🙂
En quittant le château, je vois une démonstration de chasse à cour. On voit donc les veneurs, leurs montures et leurs beaux attirails et finalement la troupe de chiens dont je ne sais ce qu’ils poursuivent, c’était trop loin pour le discerner. Belle expérience imprévue.
Il y a également le vieux château qui offre quelques œuvres d’artistes peignant le château ou les alentours de la région et quelques faits historiques de la Bavière.
Finalement, je quitte l’île et prends rapidement un repas du midi et charge le téléphone au maximum.
Le plat de la Bavière se change en bonnes grimpettes la fin de journée venue, je dois dire que j’en ch*e. J’hésite à poser ma tente puis voyant le coin se noircir et le temps pluvieux, je me décide à aller dans une ville trouver quelqu’un pour m’héberger. En m’arrêtant au Lidl, je demande un Monsieur, mais bien entendu il ne me dirige pas vers une solution personnelle en tout bon bavarois qu’il est :p Il m’indique donc la Gasthaus la plus proche.
Je vais chez Zierer dans leur dernière chambre de bonne disponible à 48 euros, le petit-déjeuner inclus, ça va, je ne peux pas me plaindre avec la situation humide dans laquelle je suis 😀 Je souhaitais éviter les dépenses mais je me prends plus de vents ou de refus sur Warmshower que de réponses positives donc il faut s’adapter. Au moins je dormirais au chaud.
Jour 66 Hausham à Füssen / Neuschwanstein (100 km)
Après un petit-déj copieux, si déjà j’ai payé et que c’est un buffet, je ne vais pas me priver de m’empiffrer 😛 , avec peu de goût car le Covid m’a vraisemblablement atteint mais je dois poursuivre et finir l’aventure :/
Départ 10h30 : Direction le FAMEUX Neuschwanstein aujourd’hui. Je me prendrais une nuit en auberge vraisemblablement, Warmshower est toujours inutile dans la zone. Il fait vraiment un temps de chien, l’Automne est confirmé, le mois d’octobre ne me laisse aucun répit comparé à toute la chance que j’ai eu depuis le début. Mais au moins les arbres commencent à se dessiner avec les belles couleurs, unes des seules choses dont je peux profiter agréablement.
Je me questionne aussi si je devrais atteindre le Liechtenstein même pour une heure et atteindre les 4000 kilomètres de distance totale et un pays de plus sur le trip, je décide que oui je le tenterai dans 2 jours.
En journée, je croise le seul Monsieur gentil de Bavière où l’on discute bien 10 minutes. Je ne peux même plus me rappeler de son nom avec mon cerveau archi à l’ouest. Il lui reste 3 mois avant sa retraite. Il me dit qu’il réfléchit aussi à faire un tour en vélo avec sa femme, le concept de Warmshower lui attire donc l’attention. C’était une belle rencontre mais vraiment la seule ici. Tous les gens que je croise me tire une tronche pas très accueillante même quand ça se voit que je suis en galère. L’hospitalité bavaroise, j’imagine.
Vient le soir et la vue au loin du château illuminé. C’est bien la chose grandiose du jour. L’environnement peu rassurant gris/noir et orageux, les biches sur mon chemin, je me mets même un petit Boris Brejcha pour accentuer le côté ténébreux et mystiques de la scène, c’est assez indescriptible comme sensation. Je profite à fond mais le froid me rappelle qu’il faille que je me bouge au chaud.
Finalement, j’arrive sur l’auberge à 40 euros la nuit au lieu de 20 car dû au Covid, ils privatisent les dortoirs pour une personne ou au moins les groupes ensemble, pas de chance, je suis seul pour payer héhé. Il n’y a même pas de cuisine, je vais donc cuisiner mes pâtes au réchaud sur le rebord de fenêtre, j’en ai plus rien à cirer.
Jour 67 Füssen à Autour de Bregenz (84 km)
Départ 10h pour le fameux château inspirant Disney et la Belle au Bois Dormant.
L’erreur du départ tardif : les billets pour les visites du jour sont déjà tous vendus depuis 8h x), je me contenterais donc de voir la bâtisse de l’extérieur, c’est pas très grave c’est sûrement le plus intéressant de toute manière. Sur le Marienbrücke, la vue est vraiment majestueuse.
Les montagnes enneigées en fond, la vue sur le Thal (la vallée), ce château de conte de fée surplombant une nature ocre et dorée, pwah le banger. Une vraie peinture d’artiste grandeur nature. De style romantique, le château donne vraiment des reflets d’une scène de la Belle au Bois Dormant.
Je me balade encore un peu et pars vers 13h30 pour viser la frontière avec l’Autriche (Bregenz).
Ma journée pédalage est somme toute basique. Et encore un essai infructueux sur Warmshower, je vais donc planter la tente pour faire une dernière nuit en Bavière. Stop camping à 18h30, par contre, j’ai un Warmshower confirmé pour demain à Konstanz, ça va en faire des bornes (+ de 130km), il va falloir cravacher.
Jour 68 Autour de Bregenz à Konstanz (135 km)
Réveil agréable dans l’humidité de la forêt bavaroise. Le petit-déj vient également agrémenter cette superbe matinée, l’avoine mélangé à l’eau MMMMMH quel délice. Heureusement que j’ai quelques fruits pour apporter du goût à ce goûter cimenté.
Départ 9h pour la plus grosse distance à parcourir de tout le trip et atteindre l’extrémité Ouest du Bodensee / lac de Constance qui est la ville du même nom Konstanz. Le trajet après la frontière devrait être relativement plat suivant le Rhin et le lac donc faisable en théorie. Je rattrape le petit-déj naze avec un bon morceau de Forêt noire (Schwarzwalder) et un chocolat chaud (Schoki) pour 6 euros à Wolfurt au Sternen Hotel.
Puis, j’active mon coup de pédale pour atteindre le Liechtenstein. Les vues au creux des montagnes et les prémices du Rhin très naturel, que je connais bien plus large et peuplé de bateaux par chez moi, sont splendides, on se sent tout petit. Un Streussel aux abricots et un Cappuccino à Ruggell me ravivent l’esprit.
A peine le temps de savourer que je quitte déjà cette petite principauté. Sur le chemin, je rencontre un duo pour ma pause déjeuner. Une gentille dame se promenant avec un vieux monsieur qui fait encore péniblement des petites marches dans la campagne autrichienne autour de sa maison de retraite (Altersheim) du coin. Ils étaient très curieux de me voir faire ce genre de projet et étaient super mignons et touchants. On parle du bon tempo de marche du Monsieur mais aussi de l’importance de voyager et de raviver sa curiosité. Ça m’a mis du baume au cœur pour la journée.
Je tartine ensuite la rive Sud du Bodensee par la Suisse pour arriver tardivement chez mes hôtes du soir. C’est une coloc de personnes de plus de 40 ans, une première pour moi mais je pense avoir entendu que c’est courant de faire ça en Allemagne lorsqu’on vit seul dans une ville.
Ulrike est assistante à l’école et Stephan donne des cours de cuisine, il est très calme, posé et positif. Brigit la troisième a travaillé pour une agence de voyage qui réservait des bateaux en Croatie donc elle connaît un peu une partie de mon voyage. Elle connaît même des mots croates et sait lire le cyrillique, c’est marrant à constater. Elle me recommande d’aller voir un concert dans une maison de retraite le lendemain matin. Je passerais rapidement pour faire coucou et aussi dire au revoir.
Ulrike m’offre du vin rouge et un peu de fromage (Käse), on parle un peu allemand, un peu anglais et je leur explique mon dialecte alsacien. Ils ne comprennent pas bien mais remarquent directement que l’accent du Sundgau sonne très Suisse. C’est bien vu, vu que notre langue se rapproche beaucoup du suisse allemand de Bâle avec nos ch prononcé bien à la dure (sexy Elsassisch).
Après de belles discussions, j’ai mon petit lit privé qui m’attend et je prends un bon repos mérité d’une journée longue et active.
Jour 69 Konstanz à Autour de Schaffhausen (CH) (55 km)
Réveil pour le petit-déj avec Brigit, toujours sympa avec un bon thé offert.
Je vadrouille un peu en ville et vais rapidement au concert qu’elle m’avait indiqué hier. C’est un petit duo, un saxo, un clavier et du chant, c’était sympa. Je rencontre aussi Peter qui est un ancien voyageur. On voit le côté très hippie et écolo du personnage, il m’invite à passer chez lui pour discuter. Je dis rapidement au revoir à Brigit puis on va voir son antre de récupération.
Je remarque qu’il garde beaucoup de choses, c’est un peu bordélique. Son ex-femme l’était aussi mais presque trop à son goût et pour d’autres facteurs, ils ont donc du dire stop. Nino et Oalina sont ses deux enfants que je croise, typés asiatiques, j’en conclus que l’ex femme a des liens avec l’Asie de l’Est. Oalina a déjà étudié en France, en Chine et à Taiwan, elle est relativement jeune et a déjà tellement vadrouillé, c’est curieux mais je trouve ça bien :). Le trio est même déjà allé à Belgrade en vélo, on a notre petite connexion hehe. Le vélo de Peter a cassé en chemin, il a donc cherché à le réparer vu le personnage 0 déchets qu’il est. Il est aussi végétarien, le plat qu’il a en reste était vraiment très bon, j’en profite pour prendre un ration avec moi pour le chemin 😛 Il parle même français et anglais.
Après ce bel échange, je dois tout de même me diriger vers l’Ouest, départ à 15h.
J’arrive rapidement sur Schaffhausen pour prendre un bon Schokoccino et une Sachertorte succulente.
Je profite du beau temps, puis, je veux me dépêcher pour rejoindre un Warmshower qui m’a donné le feu vert avant que… [Schaffhausen est une ville au bord du Rhin, mais elle est caractérisée par la plus grande chute d’eau d’Europe, ce qui veut dire que la ville est en relief. Ce que je n’ai pas dit, c’est que mes derniers kilomètres sur plat étaient caractérisés par des freins de moins en moins efficaces. Pour autant, me voyant me rapprocher de la maison et sachant que le reste du chemin serait plat, je me sentais assez malin pour me dire que changer les plaquettes pour les 2-3 derniers jours était inutile.] Sauf que ce qui devait arriver arriva. J’aborde la belle descente bien raide du centre-ville qui mène au bas des chutes pour aller les admirer, quand soudain mes freins avant et arrière ne répondent plus du tout. La descente démarre et je tente tout pour freiner avec les pieds, ce n’est pas très efficace. 2 choix s’offrent encore à moi, 1/dévaler en bas et risquer peut être un accident violent en bout de course ou alors une chute volontaire pour éviter le pire et voir ce qui adviendra du vélo, ou bien 2/ partir sur la droite et rentrer doucement dans une barrière sur le plat avant de prendre trop de vitesse. Le choix 2 a dû être fait en une fraction de seconde avant de perdre l’option. L’impact est relativement diminué par mon freinage des pieds donc plus de peur que de mal. Pour autant, je descendrais la pente à pied et passerais faire coucou à la chute sous état de choc.
Je décide donc de continuer pour sortir de la ville mais me résigne à ne pas atteindre le Warmshower et mettre mes efforts pour changer les plaquettes de frein en suivant un tuto YouTube dans le noir. Sacrée frayeur, c’est bien la seule chose que j’ai du réparer sur le vélo en lui même, et cela devait arriver l’avant dernier jour pour me rappeler à quel point certaines décisions peuvent avoir un impact sur ses déplacements en transport.
Les plaquettes changées et un peu bancales, je me couche sereinement pour une dernière journée pour atteindre la terre sacrée. Je mange froid et aussi les restes fournis par Peter.
En conclusion, c’est le premier jour où je sens littéralement que j’arrive à la maison. Les prémices étaient d’atteindre des pays germaniques et de comprendre à nouveau la langue mais vraiment, le fait de revoir le lac de Constance, Schaffhausen et les régions qui ressemblent à la mienne, c’est le déclic. La tête dans le guidon, je ne pense même pas au retour de demain proprement. Je veux juste rentrer et avoir un peu de confort quotidien pour me ressourcer.
Jour 70 Autour de Schaffhausen à MAISON (FR) (120 km)
Dernière étape du périple. Ça fait bien quelques jours que ma motivation ne se dirige plus que vers le retour et le souhait de poser mes fesses sur autre chose qu’une selle. L’avoine du plaisir en guise de petit-déj m’aide à démarrer.
Départ 9h, les freins semblent fonctionner plus ou moins correctement (en tout cas bien mieux qu’hier c’est déjà ça). Je me dirige vers Bâle et sa campagne, les zigzags sont présents avec de petits détours bien frustrants pour perdre plus de temps que nécessaire mais la campagne est jolie et apaisante. Je passe Rheinfelden (côté Suisse) et Augst qui sont sympas à voir. Traversée (trop) rapide de Bâle que je connais déjà assez bien 😛
Je passe la frontière et vais vers la clinique pour voir si je peux faire rapidement un Test PCR pour le Covid, c’est balo c’est fermé. Pour la peine, je vais rapidement m’acheter une délicieuse religieuse et d’autres viennoiseries pour me réconforter sur Saint-Louis (Boulangerie Leyes).
Je bombarde avec le soir et la presque nuit qui tombe. Et comme par hasard, sur le chemin je tombe sur une Clio 2 blanche qui s’arrête devant moi, c’est bien sûr Maman qui rentre des courses. Je suis content, on se dit coucou mais je ne veux que célébrer les retrouvailles une fois arrivé à la maison. Elle me laisse donc continuer ma dernière demi-heure solo.
Le temps est quand même très mauvais. La météo était peut être triste de la fin de mon périple mais j’ai quand même hâte que ces coups de pédales soient les derniers. Arrivé au village, je prends une petite photo sous le panneau.
Pour conclure, je pose enfin les pieds à terre pour déposer le vélo dans le garage et serrer mes parents très fort pour apprécier l’exploit accompli. Une belle traversée dont je me souviendrais toute ma vie.
Dans mes écrits manuscrits, on peut lire que j’ai hâte de me faire un récap des notes sur papier que je ferai, de les revoir dans peu de temps mais aussi bien loin dans le futur. Et bien c’est chose faite, les notes sont sous format numérique et maintenant partagées avec le plus grand nombre. Je pourrais les apprécier dans les décennies futures. Un vrai petit exploit personnel qui, comme je l’ai dit initialement, me trottait dans la tête depuis la fin de ces aventures.
Je dédie ce voyage à mon Papepa qui nous a quittés en fin d’année 2020 après ce périple. Je nommerais également mon vélo Milé. Cela résulte des surnoms de mon grand-père et de ma grand-mère mélangés (Mili et Grittlé) et en même temps ça sonne un peu slave/balkanique. J’espère que ce sera un beau petit hommage. Tschüss un machs guet Papepa, ech hoff as des schein hesch dert Auba met Mamema 🙂 <3
Merci à ceux qui m’auront soutenu durant ce premier voyage plein de rebondissements. Et bien sûr merci aux lecteurs. En attendant vos retours et points de vue. On se retrouvera pour d’autres aventures contées dans un futur proche.
4 commentaires:
Quel voyage, quel apprentissage. L’histoire de la vie
Une leçon dont on ressort nouveau et grandi. La découverte d’un nouveau monde !
La ville de Hagenthal a l’air magnifique 😍
Bravo pour le récit palpitant de cette aventure !
Bien sûr, un village sundgauvien de caractère !
Merci 🙂 d’autres suivront dans un futur proche 😉 !